Il n’y a pas que nos chères têtes blondes qui hésitent ! Comportements à la limite du pathétique dans les magasins, nos valses hésitations font le bonheur des commerçants qui nous refourguent le pantalon que nous ne mettrons jamais mais que nous finissons par acheter par culpabilité... Nous en avions essayé une bonne demi-douzaine ! Jacques s’est dit attristé après l’anniversaire de son père : quatre librairies avant de dénicher le livre de peinture destiné à celui-ci qui n’a pas pris la peine d’ouvrir le paquet car ses invités arrivaient... Toute hésitation devrait nous faire quitter l’idée de l’achat ou la boutique illico presto. Schéma de perfection, idéalisation du partenaire, difficulté à trouver sa voie... ne justifient en rien nos hésitations compulsives. Donner une fois pour toutes un coup de pied dans la fourmilière casse les chaînes du mauvais doute. L’autre n’a aucune obligation à nous aimer. Il suffit d’en faire sa devise. Et comme on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même : aimons-nous. C’est plus simple et moins onéreux...