C’est décidé, cette fois j’arrête ! Combien de fois cette phrase pleine de sagesse est-elle prononcée ? Malgré la sincérité consciente du propos, une lutte s’enclenche qui va jusqu’à modifier l’humeur : les réactions du fumeur en état de manque, face à un malentendu anodin avec un interlocuteur, peuvent même être carrément intempestives. Tout à fait, car ce sont de véritables tempêtes qui font rage, suivies d’un chaos intérieur aux allures souvent quasi dépressives… À bout de souffle, alors on… craque ! Et le cycle infernal recommence à coups de rationalisations qui trouvent l’écho parfait. Prenons au hasard l’histoire du poids et ses idées reçues : arrêter de fumer, c’est des kilos en plus à gérer… Difficile à ce régime de décider du moindre sevrage de nicotine. Pourtant, il est réellement possible de ne pas prendre un gramme en ne cédant plus à la tentation funeste tabagique : il suffit de faire passer sa santé avant sa silhouette ! En travaillant au quotidien cette simple attitude, et en se documentant sur les risques de cancers – entre autres maladies graves, voire irréversibles –, le psychisme fera le reste car cette partie abstraite de l’individu oeuvre à son insu. À chaque fumeur de bien la conditionner. De jour en jour, la cigarette deviendra phobogène et l’inconscient ne brandira plus de menaces fallacieuses. Ce sera alors un poids en moins !