Si les 35 heures ont soulevé bien des polémiques, tout comme le travail le dimanche, toujours est-il que de vacances, nous avons grand besoin. Et ce, quel que soit nôtre âge. Nous ne rappellerons jamais assez que l’Homme est un être de plaisir dès le début de son existence, plaisir grâce auquel il se régénère s’il désire continuer à avancer… Nous entamons une période de l’année propice aux projets détente. Si nous y veillons, la morosité ambiante peut ne pas du tout altérer notre bel enthousiasme avec l’idée de jours plus longs et, logiquement, plus ensoleillés. À condition toutefois d’être bien organisé dans sa tête et dans son portefeuille… C’est-à-dire de ne pas être victime d’une époque d’hyper consommation qui conduit à une insatisfaction permanente. En ce qui concerne le choix de la destination, tout dépend de l’état de ses finances. Et, si celles-ci ne permettent pas de quitter son domicile, elles ne gâcheront pas pour autant l’été. Déjà parce que le monde et la nature nous sont offerts : quelle différence existe-t-il effectivement à pique-niquer au bord de la Creuse ou sur les rives de l’Ouvèze ? Un peuplier de l’Indre et un peuplier du Gard ne renvoient aucune différence ! Quant au climat, habiter une région chaude ou plus fraîche restitue toujours son corollaire inversé salvateur. Il suffit de vouloir en prendre conscience : les campagnes méditerranéennes bénéficient d’une lumière exceptionnelle mais les campagnes du Massif Central sont plus verdoyantes. À chacun d’apprécier le lieu dans lequel il se trouve et ce, notamment en période estivale. Le drame pour certains consiste à systématiquement s’acharner à déceler ce qui ne va pas. Assurément, les congés sont dépréciés – même s’ils sont onéreux – dès lors qu’on pose un interdit sur ce que nous vivons d’agréable au quotidien. Cette source vive est d’ailleurs intarissable. À chacun de la découvrir, de la re-découvrir, d’en prendre la mesure et de la savourer…