À force de vouloir contenter tout le monde, personne n’est satisfait. La porte s’ouvre grande sur les critiques qui finiront en auto-censures ! Pourtant, il n’y a rien de plus facile que de se protéger des uns, des autres et finalement de soi. C’est-à-dire de nos démons intérieurs, véritables juges moralisateurs. Pour cela, il suffit de réaliser que l’être humain a une chance inouïe : il est foncièrement indépendant. À nous de le rappeler aux « malentendants ». La liberté commence par accepter que si nous sommes perfectibles, nous ne sommes pas parfaits. De fait, le droit d’être faillible, fatigué, et donc de dire non lorsque nos limites psychologiques et morales nous le conseillent, avant de nous l’imposer. Ainsi, ne jouons plus au saint ou à la sainte de service, les moi « oblatifs » souffrant de toute façon d’un mépris alentour puisque ça ne convient jamais… Il est donc possible de sortir du cercle maudit et vicieux de la disponibilité pathologique en ne regardant plus du côté de nos mère et père sacrificiels. Disponibles à souhait, s’ils l’ont été, ce fut leur histoire. Changeons de regard sur nous-même et ne « donnons que ce qui déborde de la coupe »… Voilà une juste façon de ne plus mettre l’entourage en culpabilité tout en se protégeant. Le changement de mentalités (ancestrales) commence aussi par soi et s’impose particulièrement en cette période de vacances pour que l’ambiance reste sereine…