Dire oui aux enfants n’a rien d’un comportement laxiste. Tout est question d’une bonne mise en lien. Plus précisément, il s’agit ici d’une écoute parentale singulière. Fort heureusement, les géniteurs et autres responsables de l’éducation ont un bon sens – souvent inné – qui leur permet de faire preuve d’un solide discernement. Un enfant sollicite toujours à bon escient la situation qu’il est capable de gérer sans inconvénient. Ce sont ses comportements, ses attitudes qui entraîneront, par voie de conséquence, une réponse positive. Les règles, les codes s’imposent alors simples et efficaces. Le récepteur est donc l’adulte qui doit observer le curseur impulsé par l’émetteur et ce, malgré le jeune âge de celui-ci… Comment ? Lorsque l’enfant propose une activité avec affirmation, sans aucune hésitation de sa part, l’autorisation est possible. En revanche, les phrases emberlificotées pour aller voir un copain, c’est-à-dire un manque d’assurance dans la formulation du propos et le timbre de la voix devra déclencher un refus de la part du parent ! Ces alternances d’acceptation et de refus renforceront le bon narcissisme du petit d’Homme qui affinera progressivement ses saines limites. C’est ainsi qu’il apprendra à identifier lui-même ses capacités du moment à franchir ou pas les obstacles et qu’il ne subira pas les mauvaises influences extérieures toujours possibles. Quittant au fil du temps ses hésitations sans fondement, il dira oui à la vie, pour son plus grand bien, celui de son entourage et de sa famille… Bon été à tous et à chacun !