La neutraceutique est à la mode et on ne saurait s’en plaindre. Mais de quoi s’agit-il en fait ? Tout simplement d’envisager les aliments comme des… médicaments ! Entendons par-là : faire le choix – sage – de consommer des produits alimentaires qui n’alourdissent ni le poids, ni l’humeur. En d’autres termes, le recours à l’idée d’alicaments respecte deux grands principes complémentaires et fondamentaux : énergie et équilibre. Mais il n’y a pas que les fruits et les légumes – même bien préparés – pour alléger le quotidien. Ainsi, un registre différent – comme celui des émotions – peut nous renseigner sur ce qu’il y a à modifier dans nos comportements. Qui n’a jamais vérifié qu’un accès de colère, sur fond de conflit, pousse à ouvrir la porte du réfrigérateur afin d’y saisir de quoi stopper sa montée d’adrénaline ? D’ailleurs, l’étymologie du mot émotion vient du latin motio qui signifie mouvement. C’est ainsi qu’un banal processus négatif – comme on vient de le voir – conduit invariablement à une action contraire à nos bonnes intentions ! En fait, ce type d’attitudes – malheureusement souvent compulsives à notre insu – sont à objectiver sans complaisance. Histoire justement de permettre aux malaises de se dissiper et de déposer tout fardeau inutile…