Si lâcher prise semble un challenge, il s’agit cependant d’une nécessité, a fortiori l’été. Cette période dite de vacances – même si on ne prend pas de congés – a la lourde charge de faire de tout un chacun un être solaire. Pour autant, ça peut résister ! Ainsi donc, même si les conditions les plus favorables semblent réunies, nos états émotionnels peuvent battre la chamade… Y remédier est un enjeu sérieux dans la mesure où il concerne équilibre et santé. Toutefois, lâcher prise s’avère moins complexe qu’il n’y paraît. Pour parvenir à cet état libérateur, il convient d’avoir la sagesse d’admettre qu’aucun être humain n’a le pouvoir de changer son prochain, ni au travail, ni en famille. L’acceptation de cette réalité entraîne une récupération et un regain d’énergie salvateurs pour soi. Effectivement, à vouloir tout contrôler – notamment les paroles et les actes des autres –, nous devenons inconsciemment responsables de leurs comportements… négatifs, ce qui entraîne – et c’est un comble – multitudes de reproches. Abandonner l’obsession perfectionniste demande, de facto, de repenser à toutes ces situations que nous avons essayé de débloquer sans succès. Tout simplement parce que nous avions cherché à nous mettre à la place d’un membre de l’entourage. Ayons l’honnêteté de reconnaître que ces véritables coups d’épée dans l’eau ont été inutiles et épuisants. Ainsi, laisser en route le fantasme qui consiste à croire que nous devons tout régler nous-même consiste à accepter nos limites psychologiques et physiques. Le bénéfice ? Une période estivale de rêve durant laquelle vous ne donnerez plus prise aux projections amères alentour. Il n’est pas question ici de laisser-aller mais de raison, positionnement psychique fait, quoi qu’il en soit, de flexibilité évidente : ce qui n’est pas possible aujourd’hui peut l’être demain… N’oublions donc pas que les vacances représentent aussi une période de latence, certes confortable mais efficace en son principe : elle prépare en douceur la rentrée et les bonnes résolutions à tenir.