Une société qui va mal nécessite – c'est une évidence – de trouver des solutions. Les politiques s'y engagent avec des résultats plus ou moins probants et des réponses qui ne sont pas toujours à la hauteur des attentes des citoyens. L'être humain, s'il ne veut pas survivre, doit alors compenser. Par bonheur, il abrite à l'intérieur de lui une capacité innée joliment positive : l'amour. Et il s'en sert dès qu'il en a besoin. Ainsi, lorsque la morosité s'installe il puise dans ses propres réserves. La psychanalyse parle de narcissisme dans le sens où tout un chacun a à sa disposition de quoi restaurer son équilibre interne pour, d'ailleurs, mieux en faire bénéficier son entourage a posteriori. L'amour est donc une véritable thérapie puisque ce sentiment nous relie de facto aux autres. Il casse solitude et isolement, permettant des échanges verbaux qui apaisent. Puis, la parole rassérénée génère une énergie suffisante pour bien oeuvrer, état libidinal qui, à son tour, développe un pouvoir attractif au service de la posture amoureuse. En outre, aimer se décline selon des registres complémentaires qui, professionnellement, justifient des disciplines bénéfiques, utiles lorsque l'horizon semble définitivement bouché : psychanalyse, psychothérapies, parapsychologie… Ces axes de centration restituent le mouvement salvateur qui consiste à retrouver le bon sens : aimer ne signifie cependant rien tant qu'il n'est pas couplé avec aider, s'ouvrir à l'entourage exigeant de commencer toutefois par s'ouvrir à soi…