On peut imaginer que vivre Zen est une affaire de mode ! Si c’est le cas, admettons que l’aventure en vaut la peine à une époque où le stress touche tout un chacun. Certes, cette réaction à des sollicitations intempestives peut être un moteur mais, à la longue, la dépression guette… En revanche, la zénitude permet de s’extirper de la course effrénée à la performance et à la morosité ambiante, tout en déployant un optimisme et une sérénité à toute épreuve. L’adepte du Zen abriterait-il alors un secret au point que ses attitudes mentales entraînent systématiquement des aptitudes hors du commun lui permettant de n’envisager l’existence que sous l’angle de l’harmonie ?
La réponse comporte plusieurs évidences. Opter pour le Zen nécessite d’entretenir un bon narcissisme, d’avoir une maîtrise de soi suffisante et de dénicher le corollaire positif de chaque obstacle à surmonter. En outre, ces nouveaux horizons suppriment la notion de plainte et de jugement. Le résultat ? Évoluer et progresser en ressentant une joie et une paix intérieures qui balaient, sans exception aucune, le pessimisme le plus récalcitrant. Pratiquer le Zen revient ainsi à savourer sa destinée, quelle qu’elle soit, car tous les sens se mettent en éveil tels des capteurs d’énergie qui intensifient les vibrations les plus subtiles. Une discipline étonnante qui témoigne que chaque être humain possède une âme exceptionnelle et que chaque existence mérite d’être vécue…