Une année qui commence, c’est à la fois beaucoup d’optimisme mais aussi de grandes incertitudes… Tant sur le plan personnel que professionnel. Quant à la planète, si elle semble parfois satisfaite du comportement de ses occupants, elle se fâche souvent, grondant, tempêtant, se mettant en rétention pour manifester des limites largement dépassées. Malgré ses menaces, les prises de conscience restent assez velléitaires. Les bonnes intentions, bien qu’il y ait des concertations nombreuses, se cantonnent en règle générale à des projets qui voient rarement le jour… Toutefois, il ne tient qu’à soi de faire évoluer des mentalités somme toute égoïstes. Pourquoi ne pas adopter la sagesse de ces chefs Indiens iroquois qui, de leur Amérique du Nord natale, demandaient de toujours réfléchir individuellement aux conséquences des actes de chacun sur les sept générations à venir ? D’ailleurs, les médias peuvent nous faciliter ce type de réflexion. Effectivement, nous sommes maintenant au courant de tout ce qui se passe dans le monde, en bien comme en mal. Il suffit de faire du lien entre agir et réagir pour réaliser qu’une saine anticipation sur fond de prévention est autrement salvatrice que la réparation, épuisante et systématiquement conflictuelle. À l’heure où les nouveaux défis fleurissent tous azimuts, il devient urgent de raisonner en terme de priorité : l’équilibre planétaire doit s’imposer là où l’irresponsabilité sévit. Un paradoxe de plus peut-on se dire ? En aucun cas puisque les mauvaises expériences du passé et leurs résultats désastreux constituent autant de miroirs pour que les compulsions démoniaques s’arrêtent. S’engager ne relève pas de l’utopie. Cette attitude citoyenne sent bon la solidarité…