C’est de la sorte que les Écritures Saintes s’adressent à chacun d’entre nous lorsque les complexes nous assaillent de toutes parts. Toutes les techniques psychologiques émergent de cette injonction pour le moins surprenante. Effectivement, à la fois pleine d’optimisme, elle se révèle également déroutante dans la mesure où s’il suffisait de dire pour obtenir un résultat attendu, convoité, ça se saurait, pense-t-on d’ailleurs sur fond de colère… Pour autant, le message a son importance : en fait, ce sont nos faiblesses qu’il faut exploiter, ce qu’ont très bien compris les écoles de coaching américaines, notamment en matière de sport. Ainsi, nos failles physiques et comportementales nous poussent à nous ouvrir alentour, à un entourage – quel qu’il soit – dont on pourra mettre en miroir l’évolution pour procéder à l’identique. Cette pédagogie nous rappelle que toutes les formes de communication sont bénéfiques puisqu’elles nous font réaliser où nous en sommes, quelles sont nos capacités, ce que nous devons déployer, améliorer, à notre rythme. Ce type d’introspection authentifie une démarche courageuse mais douce qui nous fait, en parallèle, accepter nos limites, dont découle notre autonomie, et aussi notre bonne santé. Sans succomber à la toute-puissance qui cause les dégâts que nous savons dans tous les domaines que ce soit. Décidément, nous ne pouvons pas tout maîtriser. Fort heureusement du reste, le corps tire la sonnette d’alarme lorsque nous nous lançons des défis hors de notre portée. Mais encore faut-il l’entendre cette prudente sonnette… Et même si le baron Pierre de Coubertin a insufflé son fameux « Toujours plus fort, plus haut, plus vite », il a précisé aussi que « l’important, c’est de participer »…