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A lire : les livres et quelques articles
de Chantal Calatayud,
psychanalyste, didacticienne analytique,
auteur,
parus dans Psychanalyse magazine.

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Une rentrée sous le signe de l'écocitoyenneté


L'être humain garde globalement, et depuis toujours, ses réflexes de solidarité. La raison en est simple : tout petit déjà, l'inconscient abrite une capacité instinctive à s'étayer et cet axe libidinal pratique développe peu à peu une mémoire d'entraide ! Effectivement, chaque fois que le petit d'Homme est materné, choyé, son surmoi c'est-à-dire son censeur intime imprime en lui ce moment d'amour dont il bénéficie. Se profile déjà, à l'horizon, le fait que chaque fois qu'un interlocuteur aura besoin de secours, il devra lui tendre la main… Il n'y a qu'à constater les bonnes volontés tous azimuts lorsqu'une catastrophe naturelle s'abat sur un pays même étranger ou quand il est question de soutenir la recherche médicale par exemple. L'homme est en fait beaucoup moins égocentrique que ce que l'on a tendance à véhiculer sur son compte… D'ailleurs, l'écocitoyenneté et ses principes reposent sur des qualités telles que la générosité et l'intelligence du coeur. Ce terme, comme ses sonorités l'indiquent, regroupe le phonème éco d'écologie, associé à une notion de civisme. Autrement formulé, écocitoyenneté rime facilement avec sens des responsabilités. Agir de manière écocitoyenne nécessite toutefois de saisir et de ressentir que si nous sommes les locataires de la planète Terre, en tant que bons locataires nous nous devons de la respecter. Pour soi et pour les générations qui vont arriver. Ce type de devoir se transforme vite en agrément. Ainsi, ne pas polluer permet d'évoluer dans un environnement sain et la santé de mieux s'en porter… Comme représentants d'une époque, à chacun d'entre nous d'opter pour des actions protectrices grâce à des écogestes qui demandent très peu d'efforts. Certes, « Les Trente Glorieuses » nous ont fait dépasser les limites en terme de gaspillage mais il n'est jamais trop tard pour bien faire. Stop donc à la consommation d'eau inutile car, le plus souvent, nous n'avons pas vraiment conscience de notre manque d'attention à ce liquide précieux qui, lorsqu'il vient à disparaître, met en danger des populations, voire les décime. De fait n'est-on pas obligé de garder le robinet ouvert lors du brossage des dents… Dans le domaine de l'électroménager, les bonnes attitudes sont légion comme celle qui consiste à faire tourner son lave-vaisselle ou son lave-linge suffisamment plein… Quant aux éclairages " le cauchemar des parents ", il suffit d'expliquer à l'enfant très jeune l'intérêt, en matière d'énergie, d'éteindre sa chambre quand il la quitte… L'alimentation n'est pas exempte de pièges faciles à éviter, tel le refus d'acheter des produits suremballés… Un petit test sympathique consiste à se mettre autour d'une table, en famille ou entre amis, et de lister comment améliorer son rôle écocitoyen. C'est ludique et… parlant. Alors, à vos crayons et belle rentrée consom'action. Ce néologisme, dans l'idée d'une consommation responsable, commence d'ailleurs à faire son chemin mais, pour une fois, laissons ces gouttes-là déborder allègrement…

 

 

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