Il peut paraître surprenant de devoir se relier à une dimension impalpable, en quelque sorte invisible, pour avancer dans l’existence. Pourtant, à la réflexion, rien d’illusoire dans ce raisonnement : d’une part, le rêve déjà réalisé se situe dans l’imaginaire et, d’autre part, la pensée est créatrice. Si ces évidences – devenues tangibles pour beaucoup – en étonnent encore un grand nombre, penchons-nous sérieusement sur les travaux oniriques de Sigmund Freud et de Carl Gustav Jung (pour ne citer qu’eux) ou ceux du docteur Joseph Murphy qui a démontré largement, dans ses célèbres ouvrages, comment les réflexes positifs viennent à bout des situations les plus verrouillées. En outre, qui pourrait affirmer ne jamais avoir été exaucé à la suite d’une prière sincère ? Malgré toutes ces bonnes volontés, célèbres et moins célèbres, nous résistons trop souvent à appliquer la loi magique de la mise en lien avec l’abstraction. La raison ? Un corps que nous avons tendance à surinvestir au point d’en oublier la puissance de l’esprit qui ne demande qu’à s’exprimer. Alors, qu’attendons-nous pour remédier à cette lacune préjudiciable, d’autant que comme l’a précisé Montaigne « tout ce qui peut être fait un autre jour, le peut être aujourd’hui » ?