Si vous éprouvez des difficultés à laisser partir votre enfant en colonie de vacances alors que toutes les conditions sont réunies pour qu’il passe un séjour agréable… sans vous (!), vous souffrez d’une angoisse d’abandon. Si vous ressentez une peine immense à l’idée que votre fils ou votre fille aille quelques jours ou quelques semaines chez son autre parent, vous êtes victime d’un abandonnisme. Si les quais de gare, les ports ou autres aéroports vous font horreur, l’anxiété de séparation vous affecte… Ces simples exemples représentent des situations douloureuses récurrentes certes, mais il faut savoir surtout qu’elles fabriquent toutes du mauvais stress avant, pendant et après l’éloignement géographique. Autant dire que la santé s’en ressent avec des maux de type troubles de l’humeur et ainsi peu d’inclinaison à se faire plaisir. Si vaincre cet état s’avère incontournable, encore faut-il suivre les bonnes pistes pour y parvenir. Le plus important consiste déjà à vous avouer et à reconnaître cette perturbation. Il ne faut surtout pas la fuir car il n’y a aucune honte à éprouver un malaise lorsqu’un de vos proches est absent du domicile familial. Il s’agit déjà dans cette démarche d’étiqueter vos propres forces et d’avoir conscience de leurs limites. Ensuite et paradoxalement, si le désir se met aux abonnés absents (lui aussi !), il faut l’accepter et ne pas chercher à combattre cette vulnérabilité. En la laissant advenir, grossir, exister, elle finira par disparaître comme par enchantement. Le goût des choses aimées réapparaîtra. L’énergie reviendra progressivement, avec de quoi accueillir positivement le retour de celui ou celle qui avait montré l’exemple : profiter de son individualité pour découvrir des contrées et des horizons méconnus ou de nouvelles expériences, sans culpabilité aucune. Une belle leçon de vie à retenir et à adopter sans plus tarder…