La puissance de l’imagination est quasiment illimitée. C’est notre chance mais à condition de bien s’en servir. Ainsi, et même si la célèbre affirmation d’André Gide nous pousse à réfléchir lorsqu’il précise que « le bonheur de l’Homme ce n’est pas la liberté, c’est l’acceptation d’un devoir », il y a plus simple pour que la détente soit omniprésente au travail. Vous avez besoin de précisions ? Qu’à cela ne tienne…
Un de mes proches habitant tout près des locaux d’une administration me racontait qu’il avait constaté que les employés traînaient les pieds le matin en se rendant au bureau. En revanche, il voyait en fin de journée les mêmes employés quitter leurs locaux professionnels d’un pas alerte et décidé… Personne ne peut envisager ici que les quelques heures de labeur quotidiennes leur aient rendu leur sérénité ! Sinon, ces salariés n’auraient d’ailleurs pas été aussi pressés le soir de laisser leur job… Malheureusement, cette anecdote montre combien les êtres humains ont, dans la plupart des cas, de la difficulté à imaginer que leur emploi est potentiellement vecteur d’harmonie. Pourtant, qu’on leur enlève cet emploi, pour des raisons économiques par exemple, et nous constatons alors qu’il leur fait défaut et qu’ils le pleurent… La logique de cette histoire est affligeante de pertinence : travailler est un axe superbe de réalisation, donc de narcissisation renouvelée tous les jours. Il suffit juste d’en avoir conscience pour que la magie opère.