Il ne faut pas se tromper d’époque ! Les grands-parents d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec ceux de la génération précédente. Les choses sont allées trop vite pour que l’on tente la moindre comparaison. D’ailleurs, il serait une erreur de vouloir pérenniser à tout prix un contexte qui n’existe plus. D’autant que l’enfant ne peut s’y tromper. Pour exemple, peu de grands-mères ont des cheveux blancs aujourd’hui… Beaucoup d’entre elles travaillent encore, font du sport, voyagent, appartiennent à des clubs de loisirs. Si les crânes chauves des grands-pères sont assez présents, cette gent masculine reste tout aussi active. Il ne s’agit donc pas de confondre nos propres grands-parents avec ceux de nos enfants. Tout comme il n’est pas question que les mamies et les papis du XXIème siècle rejouent les scenarii de leurs aïeux. Le maître mot reste donc l’adaptation. Du côté du jeune couple, celui-ci doit respecter les moments de liberté que s’octroient les grands-parents. Trop de ménages abusent du temps libre de leurs parents et font que ceux-ci finissent par se laisser engloutir et submerger par la garde de leurs petits-enfants. Celle-ci doit être sporadique. Non automatique. Du côté des grands-parents, ils ne doivent pas « rapter », accaparer nos enfants. Ces derniers finiraient par mal le vivre. La confusion des genres ne fait pas bonne alliance avec l’équilibre psychique. En particulier chez les sujets jeunes.