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Même si tout parent peut admettre les humeurs changeantes
de son enfant, il est une situation particulièrement difficile à
supporter, c’est quand il boude. A fortiori s’il s’agit d’un état
récurrent. Et ce, d’autant plus, lorsque rien ne manque à celui
qui cherche, inconsciemment, à faire que sa famille s’inquiète
ou culpabilise. Comment procéder alors pour que le sourire
soit de retour sur toutes les lèvres ?
Analyser la situation
1) Observer
> Il faut, avant toute réflexion, distinguer l’enfant
boudeur de l’enfant qui fait la tête accidentellement.
Dans le deuxième cas, celui-ci dès qu’on
lui accorde un peu d’intérêt libère ce qui le tracasse.
Il s’agit souvent d’une situation qu’il a trouvée
injuste. Dans ce cas, de simples explications
font que les choses rentrent dans l’ordre facilement.
En revanche, lorsque le parent constate que
les bouderies sont quasi quotidiennes, il est
indispensable de comprendre ce malaise pour pouvoir
l’enrayer. Si l’adulte note un sentiment d’échec
chez l’enfant qui accompagne son repli sur
lui, il s’avère important d’objectiver qu’il n’y ait
pas de faille narcissique : pour exemple, les j’ai pas
de chance compulsifs traduisent une demission sur fond de perte d’estime de soi.
2) Dédramatiser
> Non seulement il ne sert à rien de faire ressasser à l’enfant ses échecs (mauvaises notes, réprimandes
de l’enseignant, mise à l’écart de ses camarades, perte d’objet…) mais, surtout, cette attitude
renforcerait le mauvais doute logé à l’intérieur du
jeune sujet en difficulté. À l’inverse, l’enfant sera
amené à expliquer à l’adulte de quelle façon il s’est
positionné pour obtenir une excellente note en calcul...
3) Participer
> Le parent ne doit pas hésiter à insister quotidiennement
sur les résultats positifs obtenus par l’enfant.
Y compris en sport ou dans le jeu. Son inconscient
prendra l’habitude alors de tisser des liens rassurants
avec l’entourage. Ainsi reconnu par ce qu’il
sait faire, l’enfant réintègrera peu à peu sa place
dans son univers familial, scolaire, amical et sera
rapidement le « premier » à chercher à communiquer,
redevenant de surcroît sympathique… |
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