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Beaucoup de parents croient faire de leur mieux en inscrivant
leur enfant à des cours d’éducation religieuse. Mais un petit
récalcitrant peut s’y opposer ! Quelle attitude juste et neutre
adopter en pareil cas ?
Analyser la situation
1) Observer
> Indépendamment des convictions religieuses de
la famille, il ne faut pas oublier qu’un être humain
est unique par essence. Certes, il s’identifie à ses parents
dès son plus jeune âge car il a une nécessité
psychologique d’étayage, ne serait-ce que parce
qu’il a peur inconsciemment d’être abandonné.
Ainsi est-il facilement malléable et influençable.
Autrement dit, un enfant ne refuse pas soudainement
d’aller au catéchisme. Ou alors c’est qu’il y a
une problématique liée à la personne qui enseigne
cette discipline ou à son entourage. Observer un enfant
dans la décision de ne pas ou de ne plus aller
au cours d’éducation religieuse demande de le regarder
jouer. Pendant la période dite de latence par
Sigmund Freud, c’est-à-dire approximativement
entre 6 et 12 ans, le petit d’Homme investit un
champ de socialisation, soit d’ouverture aux autres :
copains de classe, de sport etc. Il a une approche du
conflit, de la rivalité, dorénavant plus sociale qu’affective.
S’il manque de confiance en lui, donc de foi
en lui, il relatera systématiquement les événements qu’il traverse en tant que victime. En le regardant évoluer sur un terrain de jeux, ce complexe d’infériorité
jaillira aussi.
2) Dédramatiser
> Une fois objectivé ce type de difficultés, il n’est
pas question d’en faire une montagne ! Ainsi, le refus
d’aller au catéchisme doit être respecté par l’entourage,
ce qui n’empêche pas de dire à l’enfant que si,
plus tard, il en a le désir, il pourra y retourner. Le
simple fait d’être à son écoute le rassurera et il y aura
de moins en moins de confusion entre confiance et
foi.
3) Participer
> Il peut être très intéressant, lors de discussions avec
l’enfant, de lui raconter des récits de vie à sa portée, bien réels, qui peuvent s’inscrire dans un miroir de
l’histoire religieuse. Pour exemple, on peut lui faire
partager sa joie de savoir qu’une amie, qui avait bien
du mal à avoir un bébé, vient d’être maman d’une
petite fille ou d’un petit garçon. Ainsi, en reprenant
les grands thèmes bibliques, il s’agit d’y superposer
une histoire vraie contemporaine. Autrefois, la morale
véhiculée dans les établissements laïcs avaient
implicitement cette vocation. Toujours est-il que cet
enseignement – généralement décrié aujourd’hui – a
bien dû contribuer à réveiller quelque foi enfouie…
Mais il ne faut jamais omettre que s’il y a résistance,
il est un devoir de respecter cet état car celle-ci signifie
que, de toute façon, ce n’est surtout pas le moment
de forcer la porte… D’autant que tout un
chacun a toute sa vie pour entendre l’appel du divin,
si tel est son destin… |
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