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A lire : les livres et quelques articles
de Chantal Calatayud,
psychanalyste, didacticienne analytique,
auteur,
parus dans Psychanalyse magazine.

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  Et si vous étiez racketté(e) demain ?


Heureusement, nos pays qui œuvrent efficacement en matière de sécurité font que nous ne sommes pas obnubilés par le racket. Malgré ce, et compte tenu des colonnes de certains journaux quotidiens, il est difficile de ne pas penser que, un jour ou l'autre, ça pourrait aussi nous arriver. Vol à l'arraché ou par intimidation, stratégies malignes et performantes pour violer les habitations, il est certain qu'il n'existe pas une rubrique de faits divers qui ne soit truffée de ce genre d'abomination. Alors, vous, comment réagiriez-vous ? Vos réponses spontanées au questionnaire ci-dessous devraient très vite vous éclairer. Sinon, l'interprétation vous permettra de faire le point sur quelques angoisses masquées, de les dépasser, et même de leur faire un pied de nez !


> La vie est plus forte que la mort  Oui Non
> Dormir les volets ouverts Oui Non
> Un safari au Kenya Oui Non
> Le parachutisme, juste pour les militaires Oui Non
> La superstition, un miroir protecteur Oui Non
> Peindre les murs de l'appartement en tons pastels Oui Non
>Être noctambule, c'est tout bon Oui Non
>Dieu pardonne quoi qu'il en soit Oui Non
> Le 11 septembre, c'était prévisible Oui Non
> OK pour la SNCF et toutes les voitures première classe Oui Non

+ de non
En cas de racket, il est certain que vous n'auriez pas fatalement les bons réflexes. Vous pourriez prendre l'initiative de chercher à faire la morale à vos agresseurs ! Tout simplement parce que vous idéalisez trop la société. Il est vrai que votre belle confiance fait partie de vos qualités. Mais il demeure important que vous preniez conscience d'une réalité : certains individus, mal aimés, peu entourés ou, comme le disait Françoise Dolto, gâtés (trop) dans leur enfance, s'imaginent soit que c'est aux autres de cicatriser leurs blessures en payant, soit que tout leur appartient. Il s'avère nécessaire que vous preniez une distance certaine avec des schémas de perfection. L'être humain est perfectible, il n'est en aucun cas parfait...

Autant de oui que de non
Sans être parano, vous avez tout de même une légère propension à imaginer des scenarii catastrophes. Votre inconscient a tendance à voir dans un premier temps le mal et dans un second mouvement, le bien. Votre méfiance vous pousse à mettre barreaux aux fenêtres, fermetures sécurisées et alarme. En cas de racket, vous pourriez même guider vos ennemis jusqu'à votre coffret à bijoux, même s'ils sont pressés et n'en demandent pas tant ! Aucune exagération de ma part ici: moult témoignages d'individus en attestent. Le self-control s'acquiert. À condition de réfléchir aux nombreuses fois où vous avez eu peur de votre... ombre. Le quotidien se charge de régler et d'ajuster les fondements de nos craintes illégitimes. Car celles-ci appartiennent à une époque qui n'est plus : celles de nos aïeux ou de nos parents. Il s'agit de quitter les histoires familiales glauques et leurs récits peu authentiques, arrangés le plus souvent à la sauce sordide de la filiation.

+ de oui
Si vous étiez racketté(e) demain, il n'y aurait pas de panique à bord ! Déjà parce que vous n'êtes aucunement matérialiste. D'autre part, vous avez appris à contrôler l'ensemble de vos émotions. Sachant maintenant que le mal peut faire sens, vous vous prémunissez calmement. Racketté(e) ? Le lâcher prise serait au rendez-vous. Sans faire l'apologie de la délinquance, vous avez à l'esprit le fait que si on vous agresse, il y a de fortes chances pour que l'agresseur en tire un enseignement. C'est ce qui est arrivé à Claude. Sac arraché par un individu très menaçant, elle le lui a remis sans la moindre résistance. Le sac contenait une toute petite Bible de poche !



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