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Je ne sais si je dois parler des dangers du sida à mon
petit-fils, Arthur, qui vient d’avoir 10 ans.
Bernadette C. – 17640 Vaux sur Mer
La réponse du psychanalyste
Deux éléments sont à distinguer dans votre questionnement.
En tant que grand-mère, et si Arthur a toujours son ou ses parents, ce n’est pas votre rôle de le préparer
aux duretés et aux aléas de la vie. D’ailleurs, vos enfants vous reprocheraient, à coup sûr, d’avoir dépassé
les limites. Mais, quoi qu’il en soit et a fortiori pour
un garçon, le moment n’est pas encore venu de lui parler
de ce virus redoutable. Tout simplement parce qu’à
10 ans, on joue toujours aux billes ! Cependant, il serait
intéressant que vous réfléchissiez d’une part aux raisons
qui vous poussent à vous substituer aux parents
d’Arthur (si ceux-ci sont toujours en vie et non déchus
de leur autorité parentale), d’autre part à votre angoisse,
a priori sans réel fondement dans votre histoire,
face à cette maladie d’amour... |
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